Cachez ce téléviseur que je ne saurais voir…

Amusant comme le statut de l’écran plat a changé depuis son apparition, au début des années 2000.

Qui se souvient de ce premier écran plasma, Pioneer, de 107 centimètres de diagonales (42 pouces) et qui trônait à la FNAC, au-dessus d’une étiquette qui indiquait un prix de 15.000 euros ? Qui se souvient par ailleurs qu’il était plat certes, mais pas fin. Que la qualité d’image était… discutable. Et que quand il était éteint, le logo Pioneer du lecteur de DVD restait imprimé comme un fantôme. C’est un petit miracle que la technologie plasma ait survécu à ces premières démonstrations !

Alors que les plasma sont en fin de règne (Panasonic, dernier acteur majeur du domaine, annonce arrêter les plasma dans ses séries grand-public), force est de constater que l’écran plat a énormément muté depuis ces premières séries. L’écran plat est maintenant plat ET fin. Les plus récents ne font que 3 ou 4 centimètres d’épaisseur, ce qui pose des problèmes de solidité. Mais ce qui permet enfin de les accrocher au mur tel un tableau (principalement si l’on ne compte pas le brancher : faire arriver les différents câble au bon endroit et les brancher suffit à décoller l’écran, si léger, du mur).

Mais les écrans plats « tableau » arrivent trop tard. De signe extérieur de richesse, ils sont devenus des objets de grande consommation. Les accrocher au mur reste la meilleure solution, ne vous méprenez pas sur le sens de mes propos, mais leurs diagonales toujours plus grandes les rendent un peu envahissants dans le décor. Comment mettre en valeur un beau tableau quand il est jouxté par un grand rectangle noir de presque deux mètres de diagonale !?

D’autre-part, quand le téléviseur était auparavant relégué dans un coin (ce qui était cohérent avec la forme du tube cathodique), le son multicanal et sa nouvelle platitude lui ont permis d’accéder à la place de choix en face du canapé. Cheminée, téléviseur, même combat.

Si l’on passe sur le premier problème (on ne regarde pas un tableau assis, et on ne regarde pas la télévision debout), il faut alors trouver un moyen de faire disparaître cet envahissante dalle. Une solution existe qui réconcilie les amateurs d’art pictural et les cinéphiles : les mécanismes de panneau coulissant.

Panneau coulissant ? Derrière cette appellation peu attirante se cache la possibilité de masquer un téléviseur derrière un tableau. La hauteur dudit téléviseur (et conséquemment du tableau qui viendra le masquer) est une histoire de compromis (ne pas avoir le tableau trop bas ni le téléviseur trop haut), mais le résultat est certainement intéressant.

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Le mécanisme est invisible : il reste en permanence masqué par le tableau. Le résultat est assez magique, en l’absence de rail ou de mécanisme apparent. La variante la plus intéressante de ce concept est probablement celle mettant en oeuvre un diptyque : elle autorise d’autre-part de s’affranchir des problèmes de hauteur sous plafond.
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Design : ACT1 – Fabien Baeza

Bien sûr, il existe d’autres solutions pour escamoter un écran plat : ascenseur « classique », sortant l’écran d’un meuble, ascenseur de sol, panneau coulissant venant positionner un élément de menuiserie devant le téléviseur après l’avoir reculé… vous trouverez toutes les solutions chez notre partenaire Future Automation. Vous trouverez même un configurateur qui vous permettra de trouver la meilleure solution à votre problème…